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Le CDI de chantier, un contrat qui devient réalité ?

Le CDI de chantier, un contrat qui devient réalité ?

Il y a quelques mois le contrat de chantier faisait l’objet de plusieurs articles. Le gouvernement, en pleine réforme du code du travail s’est penché sur une extension des contrats de chantiers.

Réservés alors au BTP, ces derniers peuvent être utilisés par d’autres branches professionnelles, depuis un arrêt de 1989. Les ordonnances Macron ont fait de nouveau resurgir le sujet.

Faisons le point sur ce contrat qui risque de faire grincer des dents.

Le CDI de chantier, qu’est-ce que c’est ?

Le contrat de chantier, appelé également CDI de chantier est un contrat de travail spécifique, qui fait initialement écho au secteur du bâtiment. Par ce contrat, un employeur embauche un salarié à un salaire au minimum égal au SMIC, pour réaliser un ouvrage ou des travaux précis commandés par un client.

La durée des tâches ne peut être définie avec certitude, ce contrat est à mi-chemin entre le CDI et l’intérim. En effet, il est souvent difficile sur des chantiers de déterminer à l’avance une date de fin effective des travaux car il existe de nombreux impondérables (pannes, retards de livraison, météo capricieuse…). Grâce au contrat de chantier, les entreprises ont l’assurance de garder leur équipe jusqu’au terme de leur mission.

Cependant, là où ce contrat présente un avantage pour l’entreprise, la situation est plus délicate pour le missionné. En effet, ce dernier peut être licencié à la fin du contrat plutôt que d’être réaffecté sur un autre chantier comme le prévoit en principe ce contrat. Il est par conséquent plus facile de mettre fin à ce type de contrat qu’à un CDI dit classique.

Introduction de la loi Macron, un contrat au bénéfice des ESN ?      

Les ordonnances Macron, élargissent le champ d’utilisation du contrat de chantier, et offrent la possibilité pour les branches professionnelles de mettre en œuvre ce type de contrat. Les entreprises des métiers de l’informatique pourraient percevoir une véritable opportunité avec ce contrat spécifique.

En effet, pour les dirigeants des ESN, avoir recours au contrat de chantier est une aubaine. Il permettrait plus de souplesse mais aussi de réaliser de véritables bénéfices. Car, là où les ESN prennent en charge les périodes d’inter-contrat, le CDI de chantier permettrait de ne payer que le temps facturé par le client.

En 2013 et 2015, le Medef avait milité en faveur des professionnels du numérique. Il était question de créer un contrat de projet mais celui-ci n’a finalement pas vu le jour.

Le Syntec numérique maintient son positionnement

Le CDI de chantier n’est clairement pas à l’ordre du jour du syndicat professionnel des entreprises de services du numérique. Pour ses membres, ce type de contrat va à l’encontre de leurs objectifs. Dans un secteur en plein essor comme le numérique, l’idée est de renforcer l’attractivité des professionnels et non de permettre aux employeurs de se séparer plus aisément de leurs salariés.

Ainsi, pour le Syntec ce contrat ne serait pas suffisamment attractif notamment pour les jeunes qui ne souhaitent pas travailler dans un cadre professionnel incertain. De son côté, la CGT n’adhère pas non plus à l’établissement du contrat de chantier, car il représenterait la fin du CDI.

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Céline Souadad & Ouerdia Ousmer

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Externalisation informatique

Externalisation Informatique :
Une stratégie indispensable à vos projets

L’influence croissante du digital a conduit les organisations à renforcer leurs ressources en ayant recours plus souvent à l’externalisation. Quelle que soit la taille d’une entreprise, il arrive parfois qu’elle ne soit pas dotée des ressources ou des compétences nécessaires pour l’aboutissement d’un projet. Cela est d’autant plus vrai dans le monde de l’e-commerce et de la sous-traitance. La pression concurrentielle est telle que la course aux délais les plus courts sont inévitables laissant place ainsi à l’automatisation des tâches.

A ce jour, deux questions se posent encore avant tout projet : Devons-nous faire ou faire faire ? Adam Smith et David Ricardo, deux influents économistes répondraient qu’il est recommandé d’être spécialisé dans les tâches pour lesquelles il y a le plus de ressources disponibles, qu’elles soient techniques ou humaines.

Ce bout de théorie a donné naissance à une stratégie devenue aujourd’hui indispensable à la performance des entreprises : l’externalisation des compétences.

Externaliser pour faire face à la complexité des métiers

Les technologies évoluent et les compétences deviennent de plus en plus pointues. Les recrutements génèrent des coûts mais les besoins deviennent de plus en plus nombreux. L’entreprise d’aujourd’hui n’est plus qu’une simple machine à produire mais est devenue une véritable industrie à elle seule.

De ce fait, le Chef de Projet ne pourra pas endosser à la fois son rôle et ceux de son équipe. C’est pourquoi aujourd’hui, avoir recours à une société de services est devenu la solution la plus courante pour répondre à des besoins spécifiques, pointus et immédiats. Faire appel à une société de services, c’est se doter de consultants pour assurer le maintien en condition opérationnelle de vos outils informatiques et l’optimisation de votre SI. Le prestataire informatique permet de s’adapter dans le temps aux évolutions technologiques et de répondre au plus près à vos besoins.

L’externalisation pour accompagner votre transformation numérique

A l’ère de la transformation numérique à laquelle l’entreprise n’a pas le temps de s’adapter et où les ressources internes ne suffisent plus. L’externalisation informatique permet d’apporter toutes les compétences, ressources et méthodologies nécessaires pour gérer vos projets.

Spécialisée ou généraliste, les sociétés de services mettent à disposition les ressources qui deviennent partie intégrante de votre équipe. Vous bénéficiez ainsi de consultants informatiques qui pilotent, coordonnent et résolvent les problématiques techniques.

C’est la promesse que nous vous faisons !

Career Booster, agence de consulting spécialisée dans les métiers du numérique, accompagne votre transformation digitale en vous proposant des compétences et des profils adéquats pour gérer ce qui ne peut être automatisé au sein de votre organisation.

 

Céline Souadad & Ouerdia Ousmer

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L’IA, une innovation profitable aux ESN

L’Intelligence Artificielle,
Une innovation profitable aux ESN ?

La fonction des ressources humaines a connu d’importantes mutations en passant d’une fonction support à une fonction qualitative communément définit comme stratégique. Il est aussi celui qui a été le plus impacté par les nouvelles technologies.

Aujourd’hui, le recrutement est soutenu par l’utilisation d’un ATS (Applicant Tracking System) mais aussi grâce aux réseaux sociaux. Et l’évolution n’a pas fini de nous surprendre puisque l’intelligence artificielle fait son entrée dans le secteur du recrutement.

L’Intelligence Artificielle (IA)  définie par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme étant « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont pour l’instant , accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel , l’organisation de la mémoire et le raisonnement critiquée. »

Le groupe Accenture, a depuis longtemps compris l’enjeu de l’intelligence artificielle au sein des entreprises. Il leur propose déjà des solutions pour optimiser la gestion de leurs fonctions supports ou de leur core business. Selon, Cyrille Bataller, directeur IA chez Accenture monde, ces technologies devraient permettre de multiplier par deux la croissance économique de douze pays dont la France d’ici 2035 et faire croître de 20% la productivité.

Si les ATS sont déjà énormément utilisés par les recruteurs, c’est parce qu’ils leur permettent d’optimiser leurs recherches. En effet, les recruteurs utilisent les opérateurs booléens pour affiner leur recherche de CV. Ce n’est qu’un exemple infime de ce que peut accomplir l’intelligence artificielle. Les tâches tendent à être automatisées grâce à des algorithmes qui font gagner un temps précieux aux recruteurs. In fine l’idée est d’établir tout de même un partenariat efficace et optimal entre l’humain et la machine.

Parallèlement, la société Unilever, pionnier du recrutement par intelligence artificielle, relate une expérience plus que positive. En effet, les recruteurs ont remarqué plus de diversité dans les profils mais aussi plus de parité depuis l’intégration de l’IA dans leur processus de recrutement. En outre, il a également été constaté un nombre plus élevé de recrutement de candidats « non-blancs ». Là où certains recruteurs pourraient différencier des candidats sur certains critères, l’IA  quant à elle n’opère pas de distinction en raison de leur origine, leur sexe ou leur patronyme…

L’intelligence artificielle utilisée dans le cadre de processus de recrutement permettrait a fortiori d’effacer certains biais, elle serait donc plus impartiale. En effet, l’IA prends en compte les paramètres réellement nécessaires à la recherche du profil tels que les compétences, le niveau d’expérience ou la zone géographique. En pleine expansion, le marché de l’intelligence artificielle a séduit les Américains qui sont les pionniers avec leur solution HireVue. La France n’a rien à envier puisqu’il existe des sociétés comme Clustree qui proposent des services basés sur l’intelligence artificielle au service du recrutement.

L’intelligence artificielle offre aux entreprises de services numérique (ESN) la possibilité de développer des expertises aussi bien dans la création, l’exploitation que l’apprentissage d’algorithmes. Pour ce faire, ces sociétés, à l’instar des cabinets de recrutement, devront se doter de solides compétences techniques et se livrer à une véritable guerre des talents.

Cependant, la machine finira t-elle par avoir raison de l’homme ? A l’heure où l’on appelle à replacer l’humain au centre des organisations, les entreprises réussiront-elle à trouver le bon équilibre ? Affaire à suivre…

 

Céline Souadad & Ouerdia Ousmer